Les Sœurs de Marie partent à la rencontre des enfants du Monde pour leur proposer un programme éducatif, mais quels enfants recruter ?

Chaque année, les Soeurs se rendent deux par deux dans les zones les plus pauvres des pays où les Villages sont construits (Philippines, Mexique, Guatemala, Honduras, Brésil, Tanzanie).

Elles partent ainsi à la rencontre des enfants les plus pauvres parmi les plus pauvres pour leur faire passer des entretiens et des tests.

L'objectif ? S’assurer de la situation de pauvreté de la famille, de la motivation de l’enfant et d’un niveau scolaire suffisant pour leur permettre de suivre des cours de niveau secondaire.

Pour arriver jusqu’aux enfants, le trajet peut être long : bus, bateau, marche à pied… et les lieux très divers : bidonvilles ou campagnes reculées.

Soeur Marcella du Village de Chalco au Mexique raconte : « Cette année, c’est dans l’état de Guerrero que j’ai été envoyée pour faire passer des examens d’entrée. Nous nous sommes rendues dans quatre villes. Nous avons eu le temps aussi de visiter certaines maisons des enfants pour voir dans quelles conditions ils vivaient. Soeur Lucia m’accompagnait. Avant de partir, nous contactons d’abord dans chaque endroit des personnes susceptibles de nous aider, la plupart du temps les prêtres, des paroisses, ou nos anciens élèves. Nous les informons une semaine à l’avance que nous passerons dans leur région et ils nous aident le mieux possible ».

Arrivée en bus à San Luis-San Pédro, elle explique : « Les enfants de la montagne nous attendaient déjà. Il était 9 heures du matin lorsque nous avons commencé les tests d’admission de 70 enfants qui désiraient tous étudier dans notre école. Puis à Petatlán nous avons retrouvé deux de nos anciens élèves venus nous prêter main-forte pour faire passer des tests à 50 jeunes candidats… Le lendemain, nous sommes arrivées à Yextla après quatre heures de route suivies de quatre autres heures de chemin à travers des montagnes isolées et des vallées très profondes. Nous avons fait passer les tests à une vingtaine d’enfants. Nous devions ensuite reprendre le bus le jour-même car il n’y a qu’un seul bus par semaine ».

De retour à Chalco, fatiguée mais contente, elle ajoute : « Au fond de mon coeur, je me suis dit que notre vocation est magnifique. »

Vous pouvez soutenir Villages du Monde pour Enfants dans son combat contre la pauvreté par un don ponctuel ou un don régulier.