Les programmes des Soeurs de Marie transforment la vie des enfants pauvres qui en ont bénéficié et de leur entourage.
En étant nourris, hébergés, soignés et en allant à l'école, les enfants accueillis dans les Villages échappent à la pauvreté. Les programmes ont un impact très fort sur la vie des enfants et sur celle de leurs proches.
Découvrez ici leurs témoignages, ainsi que la reconnaissance des autorités politiques et religieuses.
Sonia est une ancienne élève de notre Village pour filles au Guatemala. Elle raconte comment le fait d'avoir pu étudier dans le Village des Sœurs de Marie a changé sa vie. Aujourd'hui, elle travaille en tant qu'assistante administrative dans une grande entreprise, elle poursuit ses études, elle aide sa famille... Un changement de vie radical pour cette jeune femme qui avait été une enfant pauvre.
Jony est entré au Village d'Adlas, aux Philippines, en 1996. Il avait alors 12 ans.
Jony habitait dans une région pauvre des Philippines nommée Bicol, où les gens vivent principalement de la pêche. Il venait d'une famille nombreuse : son père était pêcheur et sa mère s'occupait de leurs sept enfants. Jony allait à l'école avec ses livres de classe rangés dans un sac de riz, qui faisait office de sac-à-dos. Il étudiait souvent le ventre vide. Alors qu'il allait terminer l'école primaire et qu'il faisait partie des meilleurs élèves de son école, il savait qu'il ne pourrait pas continuer au collège. Il ne pouvait plus être un poids pour ses parents. Il fallait qu'il travaille.... alors que son rêve était encore d'étudier.
Heureusement, les Soeurs de Marie se sont un jour rendues dans sa région pour proposer aux enfants les plus pauvres d'être accueillis dans leurs Villages. Grâce à leurs programmes, Jony a pu manger à sa faim, dormir en sécurité, être soigné et surtout étudier jusqu'à la fin du lycée. Grâce à cela, il nous a dit qu'il a pu aller plus loin qu'il n'aurait jamais imaginé !
Aujourd'hui, lui et sa femme, Divine, qui vient aussi d'un Village (!), ont une entreprise de mécanique de précision. Ils ont cinquante salariés, dont la plupart viennent, comme eux, des Villages. Il nous ont raconté que c'était un moyen pour eux de rendre ce qui leur avait été donné.
Jony est également, aujourd'hui, papa de deux enfants à qui il va pouvoir offrir une belle vie, grâce à la situation qu'il a atteint avec l'aide des programmes...
Irenea a été diplômée du Village des Soeurs de Marie à Manille, aux Philippines, en 1995.
Elle était l'aînée d'une famille de huit enfants, qui vivait à Batangyas. Son père était charpentier et sa mère, femme au foyer. Ses parents étaient aimants, mais n'étaient pas allés à l'école et n'avaient pas assez d'argent pour subvenir aux besoins de leurs enfants.
Pour Irenea, le seul moyen d'aller à l'école était de suivre les cours de l'école publique. Mais les salles de classes étaient bondées et la violence règnait.
En 1990, les Soeurs de Marie se sont rendues dans la région où Irenea habitait afin de proposer aux enfants pauvres de rejoindre leurs programmes. En 1991, Irenea a été accueillie au Village de Manille pour y étudier et être intégralement prise en charge jusqu'à la fin du lycée.
Grâce aux cours de comptabilité qu'elle a suivi dans le Village, Irenea a poursuivi ses études dans ce domaine. Cela lui a permis de trouver rapidement un travail en tant que comptable dans une grande entreprise. En 2004, Irenea, très reconnaissante de l'aide que les Soeurs de Marie lui ont apporté, a décidé de travailler pour elles, sur leur comptabilité. Par la suite, elle a été envoyée au Brésil où un nouveau Village venait juste d'être construit, afin d'assurer le suivi comptable du Village.
En 2008, Irenea a passé un concours très sélectif pour devenir cadre au sein de l'ambassade du Brésil aux Philippines. Elle est aujourd'hui responsable dans la section consulaire de l'ambassade et la seule philippine de l'ambassade à parler portugais.
La trajectoire de vie d'Irenea montre l'impact qu'ont les programmes sur la vie des enfants qui en bénéficient... et de leur entourage ! Grâce à sa situation professionnelle, Irenea a pu acheter une maison à ses parents et les prendre en charge financièrement. Elle a aussi financé l'éducation de tous ses frères et soeurs jusqu'à l'université. Tous vivent aujourd'hui confortablement : certains sont devenus ingénieurs civils, d'autres photographes ou encore comptables...
Arturo est diplômé du Village des Soeurs de Marie de Guadalajara, au Mexique, en 2011.
Arturo est l'aîné d'une fratrie de trois enfants. Il a grandi dans une famille très pauvre qui vivait dans un village défavorisé de Veracruz. Depuis qu'il avait sept ans, Arturo travaillait dans les plantations de canne à sucre pour nourrir sa famille. Il gagnait l'équivalent de 0,04€ pour 1 kg de cannes à sucre coupé et porté jusqu'au camion. Plus il travaillait vite, plus il gagnait d'argent. Mais c'était un travail très difficile, car les plantes devaient être brûlées avant d'être portées au camion. Arturo ne les laissait pas refroidir avant de les porter, afin de gagner plus d'argent. Il se brûlait souvent les mains et n'avait aucun jour de repos.
Alors qu'il avait douze ans, la mère d'Arturo a entendu parler des Villages des Soeurs de Marie. Des endroits où il pourrait manger à sa faim, être soigné et surtout étudier jusqu'au lycée. Son père a refusé qu'il s'inscrive car sa famille avait besoin de l'argent qu'il gagnait. Mais grâce au soutien de sa mère, Arturo a tenté sa chance. Il a passé l'examen d'entrée, l'a réussi et a rassemblé toutes ses économies pour se rendre au Village. Il a dû y aller seul, car sa famille n'avait pas assez d'argent pour payer aussi un billet de bus à sa mère. En 2005, Arturo a rejoint le Village de Guadalajara. Il nous a expliqué qu'à l'époque, il n'imaginait pas que cela serait la meilleure décision de sa vie.
Dans le Village, Arturo a énormément étudié et s'est engagé dans de nombreuses activités. Il a appris l'anglais, jusqu'à le parler couramment. Il voulait prouver que les efforts et les sacrifices que sa famille avait fait pour lui permettre d'étudier en valait la peine. Avec ses connaissances en anglais, Arturo a pu être recruté dans une agence de publicité. En parrallèle et grâce à une bourse d'étude, Arturo a poursuivi des études d'ingénierie. La journée, il travaillait et son temps libre était dévoué aux études. Une fois sa licence en poche, Arturo a obtenu une autre bourse pour poursuivre ses études en maîtrise. Il s'est alors spécialisé en gestion financière. En 2017, Arturo a obtenu sa maîtrise. Il travaille depuis 2018 comme auditeur financier dans une grande entreprise du secteur de la production audiovisuelle.
Grâce aux programmes des Soeurs de Marie, Arturo est allé très loin dans la vie. Aujourd'hui, il est capable de soutenir financièrement toute sa famille. Il a permis à son frère et sa soeur de poursuivre leur scolarité. Il continue d'aider les Soeurs de Marie dès qu'il peut pour qu'elles puissent "continuer à changer la vie de tant d'enfants pauvres comme moi".
Eva a rejoint le Village des Soeurs de Marie, à Tegucigalpa, au Honduras, en 2013.
Elle était la dernière d'une famille très pauvre de huit enfants. Sa mère était femme au foyer et son père travaillait sur les chantiers de construction. Malheureusement, son travail n'était pas stable et il arrivait qu'il ne travaille pas... Ainsi, toute la famille se battait pour survivre. Les enfants travaillaient et allaient à l'école par intermittence. Pourtant, Eva était déjà une très bonne élève : pour pouvoir gagner les fournitures scolaires que sa famille ne pouvait pas lui offrir, elle participait à des concours académiques.
Lorsqu'elle a entendu parler des programmes des Soeurs de Marie, sa vie a basculé. Elle a pu étudier au Village de Tegucigalpa et être intégralement prise en charge. Eva est une jeune fille brillante. Elle a appris l'anglais et le parle aujourd'hui couramment. Elle a excellé dans ses études, jusqu'à obtenir la médaille d'or de l'excellence académique, décernée par le Président de la République du Honduras ! Elle a également représenté son pays à un concours international de physique et de mathématiques qui s'est tenu à Porto Rico.
A l'approche de la fin de ses études secondaires dans le Village, Eva voulait poursuivre ses études et aller à l'université. Mais cela relevait de l'impossible, car l'université au Honduras coûte 25 000 $ par an. Sa famille n'aurait jamais pu le financer. Alors les Soeurs ont tout fait pour aider Eva, afin qu'elle puisse mettre à profit son immense potentiel. Elles ont parlé d'elle à leurs contacts et ont fini par lui obtenir une bourse d'étude complète.
Aujourd'hui, Eva poursuit ses études à l'université d'agriculture Zamorano, au Honduras. Elle souhaite devenir ingénieure agronome, afin de trouver des solutions agronomiques pour aider les paysans de son pays. Le réchauffement climatique affecte les cultures et beaucoup d'honduriens ne peuvent pas manger à leur faim, et se voient contraints de fuir leur pays. Eva veut participer au développement de son pays et aider ainsi, à son tour, les personnes dans le besoin.
Découvrez les lettres des autorités religieuses des pays dans lesquels des Villages ont été construits. Elles expriment la reconnaissance des evêques pour le travail accompli par les Soeurs de Marie pour venir en aide aux enfants les plus pauvres.
Lettre de Monseigneur Palme (Archevêque de Cebu, aux Philippines)
Lettre de Monseigneur Vian Morales (Archevêque de Guatemala)
Lettre de Monseigneur Taggle (Evêque de Imus, à Cavite aux Philippines)
Lettre du Cardinal Robles Ortega (Archevêque de Guadalajara, au Mexique)