L'histoire de Kenneth, du Honduras

Enfance

Kenneth est issue d’une famille pauvre de Yoro au Honduras. Ses parents se sont séparés lorsqu’il était enfant et depuis il vit chez sa grand-mère.

À cause de la pauvreté, Kenneth n’a pas pu continuer ses études et a dû commencer à travailler pour aider financièrement sa grand-mère. Il a réussi à valider sa sixième en 2020 en recevant des devoirs par la poste fournis par l'école lors des fermetures d'écoles causées par la pandémie.

Kenneth raconte son expérience à l'école primaire pendant la pandémie : « Je n'ai pas réussi à comprendre mes cours parce que nous n'avons reçu que des devoirs qui n'ont pas été expliqués par nos professeurs. Comment comprendre une leçon sans explication ? »

La vie à l'école

Kenneth était très heureux d'être accepté à l'école des Sœurs de Marie à Amarateca, car il savait qu’il y serait en sécurité, qu'il y aurait assez de nourriture et qu'il y recevrait une éducation lui offrant un meilleur avenir.

« La première chose que j'ai le plus appréciée, c'est le cours dans l'atelier de soudure, où l'on utilise une multitude d’outils tels que le casque de soudure, la meuleuse d'angle, les lunettes de sécurité et encore bien d'autres choses. J'aime aussi l'aire de jeux, car elle est grande ».

Il nourrit des rêves pour son avenir et sa principale inquiétude est d'être en mesure d'aider sa famille. Il rêve d'une vie modeste : « J'imagine avoir un emploi stable et pouvoir aider ma famille ».

« Je voulais apprendre à bien parler anglais et devenir footballeur un jour. Sinon, je voulais aussi devenir ingénieur en mécanique, pour créer mon propre atelier ».

Grâce au soutien des donateurs, Kenneth reçoit une éducation de qualité, tant professionnelle qu'académique, qui lui permettra de réaliser ses rêves.

« Je suis tellement reconnaissant pour tout : pour la nourriture, les vêtements, les chaussures et pour tout ce que je reçois chaque jour ici chez les Sœurs de Marie. Dieu vous récompensera au paradis pour votre grand cœur, pour avoir aidé un pauvre enfant hondurien comme moi, je vous en suis redevable de tout mon être. »