Ana Maritzia est une enfant du Honduras qui a grandi dans la misère la plus complète.
Grâce aux programmes des Soeurs de Marie, elle a pu être accueillie dans le Village de Tegucigalpa où elle est nourrie, logée, soignée et où elle va à l'école... loin des plantations de café dans lesquelles elle aurait déjà dû travailler.
Un avenir loin de la pauvreté est en train de s'ouvrir à elle...
Cliquez sur la vidéo pour découvrir le témoignage d'Ana Maritzia...
Ana Maritzia est une petite fille pauvre du Honduras. Elle habite dans une zone montagneuse très reculée, où ses parents ont construit une cabane dans laquelle la famille de huit vit. Ana Maritzia, a en effet, cinq frères. Ses parents travaillent de longues et épuisantes heures dans les plantations de café, alors pour les aider Ana Maritzia se levait avant tous les matins à 4 heures pour faire les tâches ménagères et s'occuper de ses frères. Elle allait ensuite à l'école primaire, située à une vingtaine de minutes à pied de sa cabane.
La région dans laquelle Ana Maritzia habite est tellement reculée qu'il n'y a ni collège ni lycée dans les alentours. Ses parents n'auraient jamais pu payer le bus scolaire. A cause de cela, et parce que les enfants pauvres arrêtent souvent très tôt l'école pour aller travailler dans les champs avec leurs parents et soutenir financièrement la famille, Ana Maritzia allait devoir arrêter bientôt sa scolarité.
Heureusement, son chemin a croisé celui des Soeurs de Marie. Quand elle a entendu parler de leurs programmes éducatifs , Ana Maritzia a voulu tenter sa chance et son père l'a encouragée. Illettré, il est convaincu que « l’école est le seul moyen de sortir de la pauvreté ». Alors, elle passe les tests et la chance lui sourit. Les Sœurs de Marie n’accueillent que les enfants les plus pauvres parmi les plus pauvres : Ana Maritzia en fait partie.
Depuis un an, Ana Maritzia va à l'école dans le Village des Soeurs de Marie de Tegucigalpa. Elle est nourrie, soignée et logée sur place. Elle travaille dur à l'école, car elle sait que c'est de cette manière-là qu'elle pourra un jour trouver un vrai métier. C'est ce que son père, lui-même, s'est toujours dit : il n'a pu aller à l'école qu'une seule année et à cause de cela, il est resté pauvre et ses enfants sont devenus pauvres à leur tour. Si rien n'est fait et sans scolarisation, la pauvreté devient "héréditaire". Grâce aux programmes des Soeurs de Marie, Ana Maritzia va étudier jusqu'à la fin du lycée et être formée à un bon métier qui lui permettra de sortir de la pauvreté et d'aider à son tour ses parents et ses frères...